Medford, Oregon demande à ses citoyens de répertorier leur système de vidéo surveillance.

L’enregistrement d’un délit par une caméra de surveillance privée peut revêtir une valeur inestimable pour la police.



C’est à partir de ce constat que les services de police de Medford dans l’Orgon, USA, 78.000 habitants ont lancé le programme SCRAM (Surveillance Camera Registration And Mapping). SCRAM signifie Identification et Cartographie des Caméras de Surveillance.

Le but est de répertorier, sur le principe du volontariat, les systèmes de vidéo surveillance individuels que peuvent posséder particuliers et entreprises. Le principe consiste donc à s’enregistrer dans une base de données avec son adresse sur le site web de la ville.



En cas de crime ou de délit à proximité d’un système de vidéo participant à ce programme, les policiers pourront ainsi connaître l’existence de caméras de surveillance, contacter les propriétaires et interroger au besoin leurs enregistrements pour les besoins de l’enquête.


Ce principe n’est pas nouveau à Medford. Les policiers interrogent très souvent les caméras des banques, commerces et autres organisations. Néanmoins, beaucoup d’autres caméras de surveillance ne sont pas connues des services de polices, certaines étant très discrètes. Ce sont ces nouvelles localisations que compte identifier la police au travers de ce programme SCRAM.

Celle-ci fonde de sérieux espoirs sur ces enregistrements, soulignant que la qualité des images des systèmes de vidéosurveillance privés ne cesse de s’améliorer alors que leur prix baisse.


En moins d’une journée, 12 volontaires correspondant à 12 nouvelles implantations se sont fait connaître pour participer à ce programme.


« Un excellent début » que souligne l’initiateur de ce programme, Mike Budreau.

Ce dernier souligne expressément qu’il n’est pas question que la police dispose d’un accès « online » aux caméras mais seulement d’un accès à postériori et sur demande aux enregistrements pour faciliter les enquêtes.


Ce programme reprend en tout point le principe qui a été appliqué à Sacramento et qui a depuis, permis de répertorier 3000 caméras privées.

caméras privées au service de la  police

Source et crédit photo : KDRV.COM